29 septembre 2008

La montée du désir ou les délices de la rencontre.



Et là, la rencontre se fait. Je suis prête pour venir au devant de l'Homme choisi sur un site (dont le nom commence par -M- et fini par -C- pour ne pas le nommer) et dont les termes du rendez-vous ont été fixés... par moi. Passé le premier moment de surprise - il y a toujours un décalage entre le virtuel et le réel - et les premières effusions, les échanges peuvent débuter. Immédiatement à mon aise, j'adore jouer avec l' Homme - pas par moquerie mais par jeu véritable - faire monter lentement le désir, voir si la mayonnaise prend. Et c'est vrai que le plus souvent, elle monte bien ... je manie bien le fouet. Je fais feu de tout bois, l'Homme que j'ai choisi est - toujours  - un être d'exception et je sais déjà, alors que l'apéro n'est pas commandé, si je finirai la nuit dans son lit ou si ce soir je rentrerai me coucher sa-ge-ment dans mon si grand lit.

26 septembre 2008

Bon appétit !


Après le sexe et ses plaisirs vient immédiatement après celui de la bouffe. A nul autre pareil, le plaisir de la nourriture est infini, sans cesse nouveau et pourtant tellement dépendant des sens , gustatif, olfactif...
Plus encore que manger OU baiser, manger ET baiser à travers des jeux sensuels, sensitifs, sensoriels ouvre une gamme de plaisirs inédits, infinis où toutes les variations sont possibles : sucer le sexe d'un homme avec un bonbon fort dans la bouche, avec une boisson glacée ou bouillante, avec des fruits ou autres... Enfiler dans son sexe des morceaux de fruits et attendre qu'une langue habile les repêche, offrir de ses doigts à manger à son partenaire, écraser, malaxer sur nos corps toutes sortes d'aliments, s'embrasser et encore et encore en dégustant différents nectars ... hum je vous laisse, tout ça m'a donné faim...

25 septembre 2008

Félicité



Les corps, dans un ballet dont la représentation est unique, se mêlent, se frôlent, se touchent, se pénètrent, ondulent, s'opposent, s'attirent, se remplissent, se fondent l'un dans l'autre, s'agrippent, se frottent, dansent, bougent, nagent, volent, caressent, se caressent, virevoltent, s'emboîtent, se lient, se recherchent, se visitent, vibrent à l'unisson. 
A l'instar de deux libellules, les corps des amants se rejoignent dans un ballet dont l'apogée est la jouissance dans l'abandon des corps exsangues. Le matin retrouve les amants endormis dans les bras l'un de l'autre. Plénitude.

23 septembre 2008

L'amour...



... se passe de commentaire.

22 septembre 2008

Ni dieu, ni jouet



De sex toy je n'ai besoin... J'ai à l'extrémité de chaque bras 5 doigts de fée qui me font grimper aux confins de l'orgasme à chaque envie. Mes envies reviennent si souvent... Un doigt ici, clito impatient, un autre là chatte lascive... mes désirs se font et se défont au gré de mon habileté. Tantôt lent, tantôt rapide, carrément déchaîné, le rythme de la masturbation me fait atteindre immanquablement la jouissance. J'aime mes doigts, je leur rend bien tout le plaisir qu'ils me procurent.

21 septembre 2008

Le sang des autres



J'ai le coeur qui saigne
Je croyais pas que c'était possible
Chaque goutte versée me délite peu à peu
La raison me quitte
Je sombre dans la folie
L'absence de l'autre lacère chaque fibre
Du myocarde
Je me meurs 
Evanescence

20 septembre 2008

J'ai fait l'amour avec Quasimodo


Il était franchement laid, très gros, pas très intéressant
Et pourtant, 
J'ai passé la nuit dans ses bras
A jouir sous ses doigts habiles 
A être pénétrée par sa queue courte et trapue
Désir de l'extase, plaisir jamais assouvi
Hum, encore

A la claire fontaine...




Il m' a poussée contre le mur et sauvagement sa langue a pris possession de ma bouche. Ses baisers ont muselé les derniers vestiges de ma conscience. Ses mains ont glissé vers le bas et des doigts, deux, trois, se sont introduits sans ménagement dans mon sexe brûlant. Ils ont fouillé sans complaisance mon ventre qui sous l'effet de la jouissance et de spasmes a déversé des flots d'un liquide chaud et odorant. Je patauge dans les miasmes de mon plaisir, mes jambes ne me portent plus, je défaille ...

17 septembre 2008

Vous entrez dans la quatrième dimension



Au petit matin,
Sortir de la chambre d'hôtel 
Accompagnée de l'homme
Entendre... les conversations s'arrêter
Tous les yeux masculins - pas une femme dans l'assemblée - se posent sur moi

Sourire jusqu'aux oreilles
Je suis une salope
Je jubile

Ni plus, ni moins



Je veux tout
Le haut du panier
Etre la favorite du harem
Le beurre, l'argent du beurre et le crémier

Je suis une fleur qui ne sait être fleur parmi les fleurs
Je ne peux me contenter du lot commun

Par amour je l'ai largué
Il m'a laissé dans le même panier
Ni plus, ni moins
Je ne pouvais pas supporter ça... ne pas être différente à ces yeux.

16 septembre 2008

Le mot de la fin






Je l'ai largué hier soir.
Je l'aime.
Je vais crever.
Ce soir je vais me faire sauter.



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