27 octobre 2008

Déshabillez-moi...



J'enfile mes Converses rouges... je me regarde dans la glace. Dégaine d'adolescente... Bah c'est les vacances ! 
Sur les Converses un pantalon noir un peu baggy, un peu trop gros. 
Au dessus du pantalon, un sweat turquoise avec un bel imprimé dans le dos.
Il fait froid ce matin, je mets une petite doudoune noire.

Ouais, ça ira, prête pour aller chercher ma baguette de pain. Je descends dans la rue. L'air frais me rafraîchit les pommettes. Et en marchant sur le trottoir, je profite de la douce sensation de sentir mes jambes gainées de bas noirs sexy, de mes fesses libres sous le tissu du pantalon qui n'offre qu'un frêle rempart contre la fraicheur...
Ne jamais se fier aux apparences...

26 octobre 2008

Le plaisir à l'état brut



... et tandis qu'il me chevauche sans ménagement il glisse un doigt dans mon cul. Cette caresse exquise aiguise encore mes sens  alors que je suis déjà dans un état d'excitation proche du paroxysme. Alors sa queue sort de mon sexe pour se planter dans mon cul offert. Chaque coup de rein m'écartèle toujours plus et ma raison cède petit à petit. Le plaisir est tellement fort que j'ai l'impression que je vais m'évanouir. Les ondes de plaisir qui prennent naissance dans le bas des reins parcourent tout mon corps par saccades. Dans un cri, presque un hurlement, je jouis du sexe qui sonde toujours mes entrailles. Peu à peu je reviens sur terre, le retour est difficile après une telle extase !

21 octobre 2008

Audrey Hepburn is not dead.



J'attends là dans le hall désert d'un hôpital quand elle apparaît. La classe et l'élégance faites femme. Elle est grande, mince, très mince. Elle ne porte que du noir.  Un  petit pull avec un col V aux proportions idéales , une jupe droite , des bas noirs - cette femme ne peut pas porter de collants - , des mocassins très plats. Elle tient un sac ... noir.
Pour tout bijou elle n'a qu'une grosse bague noire à l'annulaire de la main droite. Sous ses cheveux noirs et courts je contemple  sa peau dorée mais je distingue mal son visage penché vers la réceptionniste. Je l'entends qui demande le numéro de la chambre d'un homme... son amant ?
Il est des femmes qui déclassent toutes les autres... mais qu'il est bon de les admirer ! 
Si j'aimais les femmes, j'aurais tout fait pour que cette beauté froide soit ma maîtresse.

19 octobre 2008

I remember



J'ai 90 ans. Je suis seule. 
Et pourtant ma vie n'a jamais été aussi remplie. 
Chaque jour qui passe me replonge avec délice dans ma vie passée. Ma liberté (tardive !) et les amants qui ont partagé mes rêves et mon lit remplissent mes jours de vieille femme de souvenirs tendres de cette période faste ou je croquais la vie et les hommes avec légèreté...

15 octobre 2008

Sur l'écran noir de mes nuits blanches



Le film était déjà commencé, dans le noir nous avons trouvé deux places juste au milieu de la salle bondée. Nous nous sommes assis, à ma gauche se trouvait un homme qui portait son regard sans ciller sur l'écran où défilaient les images du film. Au bout d'un moment, mon homme s'est rapproché de moi. Ses doigts ont commencé à jouer sur mon bras puis ils se sont emparés de mon sein, je l'ai senti se raidir sous l'effet de cette caresse inattendue... je n'ai pu retenir un soupir. Alors les doigts ont continué leur exploration. Ils se sont faufilés sous mon Tee Shirt pour peloter mes seins sans qu'aucune étoffe ne fasse obstacle à cette caresse. J'ai fermé les yeux, savourant cet instant délicieux. Les doigts de mon ami pincaient mes mamelons puis les ont abandonnés pour se diriger vers mon ventre. Il a déboutonné mon pantalon et sa main s'est immiscée  dans mon sexe brûlant. Je l'ai aidé du mieux que je pouvais en m'avançant le plus possible au bord du siège. Le temps était suspendu à cette caresse déplacée dans ce lieu ! Mon excitation était si forte que je fus aussitôt trempée... Ma respiration s'est accélèrée, lui qui me connaît si bien, il savait que je ne sais pas avoir d'orgasme sans manifester mon plaisir de façon bruyante ! J'étais à l'agonie, je me mordais les lèvres pour ne pas crier. Au moment précis où j'allais jouir, j'ai tourné la tête vers la gauche. Les yeux de l'homme d'à côté avaient quitté l'écran pour regarder les soubresauts de la main qui fouillait mon ventre. Alors, dans un râle étouffé, j'ai joui sous le regard d'un inconnu tandis qu'un filet de sang m'emplissait la bouche. La main s'est retirée, me laissant pantelante et à nouveau subjuguée par l'écran et le couple qui s'embrassait sous mes yeux. 

12 octobre 2008

Des goûts et des couleurs...




J'aime les hommes... grands, petits, laids, beaux, minces, athlétiques, musclés, poilus, imberbes, chevelus, chauves, pas très jeunes, dans la fleur de l'âge ( quelle expression à la con... ) mais je déteste le laisser-aller, le ventre (trop) mou, l'oeil terne, les doigts jaunis, le manque d'allure, le cheveu filasse... messieurs vous qui savez si bien prendre soin de vous ... merci

8 octobre 2008

Don't clito please



Et il plonge vers mon sexe décidé à me faire jouir du bout de la langue. Peine perdue, le plaisir ne vient qu'avec "l'intromission d'un corps étranger" dans le ventre... 
Oui... ? Juste quelques doigts - fort habiles - ou un sexe... pas besoin d'en faire des tonnes ni d'avoir recours à toute une panoplie latéxée !

5 octobre 2008

D'eau et de sel mêlé



La porte s'ouvre lentement sur lui. Je le dévisage lentement puis me jette avec avidité sur sa bouche. Le temps suspend son vol dans la fièvre de ce baiser. Nos langues emmêlées se jouent l'une de l'autre, se sondent , se livrent, se retirent. Je m'agrippe à lui comme si ma vie en dépendait.
Pour joindre le geste à l'agréable, sans dessouder nos lèvres, sa main s'immisce dans mon pantalon, deux doigts se faufilent à travers la mince barrière de mon string et s'enfoncent dans mon sexe ruissellant. 
Le plaisir monte vite, trop vite, je jouis sans avoir été libérée de ce baiser enfiévré, quand nos lèvres se séparent il m'introduit brutalement les doigts dans la bouche. Je déguste alors la saveur de ma propre intimité ce qui entraîne aussitôt la lubrification de mon sexe... Divine essence de ma jouissance.

3 octobre 2008

C'est l'histoire...



C'est l'histoire du verre à moitié vide ou à moitié plein selon son positionnement face à la vie en général ... il y a  maintenant longtemps,  j'ai fait mon choix ... le verre est toujours plein !  La vie ne s'en porte que mieux à travers une visison positive envers et contre tout. Alors tout ça dans la vraie vie ça marche à 110 % quand le ciel est gris, quand les autres font grise mine, moi j'affiche toujours mon sourire (même pas) de circonstance. Où ça se complique, c'est quand il s'agit de l'Homme. Il distille sa disponibilité au compte-gouttes et au lieu de me réjouir de ses moments de partage je ne retiens plus que le manque, l'absence ... le verre est désespérément (presque) vide... .

2 octobre 2008

Gouttière



Sûrement une des zones les plus touchantes chez l'homme... enfin j'aime tout chez les hommes ... avec une tendresse particulière pour ce morceau de peau sur l'os...