31 décembre 2008

Bonjour ...



Le rendez vous est pris. Dans la gare d'une petite ville. Il arrive, je sais que c'est lui... Sans se presser il ôte sans casque et ses yeux m'enveloppent lentement, infiniment lentement. Quand son regard accroche le mien je peux lire toute la violence de son désir et l'angoisse de ne pas savoir comment faire pour le contenir alors que nous venons de nous trouver!  Mais commençons par le commencement ...

30 décembre 2008

Non mais dites-moi...



C'est quoi ce pays* où c'est la croix et la bannière pour trouver des bas NON autofixants, noirs de surcroît pour assortir à mon joli porte-jarretelles ?
Et je ne vous parle même pas des bas couture ! 
Pauvre France ...  

* et ses provinces 

29 décembre 2008

And you ?



... avec envie, ma langue passe de son gland, à sa hampe, puis à ses couilles pour venir lécher avec plaisir son anus... Plus tard, à son tour, il me lèche de la pointe du clito jusqu'à la lisière de mon cul qui frémit sous cette offrande oh combien délicieuse ! 
Et je ne peux m'empêcher de m'interroger... mon prochain amant sera-t-il adepte de cette exquise caresse  ? Les femmes aiment-elles qu'on les lèche ainsi ? Aiment-elles aussi lécher, suçoter l'orifice de leur amant ? Je suis torturée... tant de questions sans réponse !

27 décembre 2008

Contrat en bonne et due forme.




Pour V. 

L'enjeu :  se découvrir sensuellement avant une rencontre sexuelle

La date : quelque part en janvier
Le lieu de la rencontre : dans le couloir de mon appartement
L'heure : quand la nuit sera tombée
 
Ma tenue : j'ai les yeux bandés, je suis habillée, sans parfum
Sa tenue : il arrive habillé, sans parfum 

Les caresses : 
- il se sert de ses doigts, de sa langue sur l'ensemble de ma peau et dans tous mes orifices
- il ne me pénètre pas de son sexe ( à l'exception de ma bouche)
- il n'utilise aucun jouet sexuel ( à l'exception de fruits )
- je n'ai pas le droit de le toucher  ( à l'exception de ma bouche )
- seule ma bouche peut recevoir son sperme
- la possibilité de m'attacher sera proposée en temps et en heure

Les mots :
- il me susurre à l'oreille tous les mots qu'il souhaite ( à l'exception d'insultes ... catin, chienne, salope et tutti quanti )
- je ne prononce pas une parole, seuls mes gémissements seront audibles
- j'entendrai le son de sa voix avant le moindre contact

Les interdictions :
- de laisser la moindre trace sur mon corps
- de photographier, filmer, enregistrer de quelque façon que ce soit
- d'emporter quoi que ce soit m'appartenant
- de me baiser même sous la torture...

Le temps : 
- il ne pourra pas dépasser 90 minutes à partir de la première de ses caresses du bout des doigts

La fin :
- sera décidée par une des deux parties, elle signifiera la fin du présent contrat
- il sera défini à la fin des 90 minutes si les deux parties souhaitent que le bandeau soit retiré. Si l'une des deux parties le souhaite, l'anonymat sera rompu en dénouant le foulard.
- le contrat terminé pourra néanmoins se prolonger par une fellation complète pendant laquelle il ne me touchera pas à l'exception de ses deux mains sur ma tête 


Tout manquement au présent contrat entraînera la rupture immédiate de ce dernier et la non possibilité de recommencer. 
Chacune des parties présentes émettra oralement un avis sur la suite à donner au présent contrat

Fait à Paris , le 27 décembre 2008.

Lsingulière 

26 décembre 2008

Listen to me



Il m'excite tellement qu'au delà de la pudeur et comme pour accroître encore mon désir je lui murmure à l'oreille tous les mots indécents de la Terre... son érection grandit à la démesure de mon imagination fébrile en cet instant... 

24 décembre 2008

Pour Noël...



... je ne porte que du rouge. Et vous ?

photo Lsingulière par N.

22 décembre 2008

Question épistolaire



Pas une journée sans que je ne pense à lui... alors je vous soumets ma requête - même si je pense que les avis vont être partagés.
Voilà, je suis tombée amoureuse de lui, lui qui ne le sera jamais ! Je suis donc devenue l'ombre de moi-même, consumée par cet amour qui me rongeait la cervelle et les miettes d'attention qu'il me distribuait. Un soir, de colère, j'ai rompus, mais j'ai un arrière goût de pas fini dans la bouche. 
Alors, pour 2009, je lui écris ? Ou pas ? 

20 décembre 2008

Deux p'tits mots et puis s'en vont.


Nous sommes chacun derrière notre clavier d'ordinateur. Nous parlons de choses et d'autres.Puis, à ta demande, la conversation prend un tour plus coquin. 
Sous mes doigts, les mots défilent pour écrire, pour décrire le sexe avec toi, ce que j'ai aimé, ce que j'aime aussi, ce que j'aimerais encore... tu sais j'appelle un(e) chat(te), un(e) chat(te) !
Sous tes doigts ton sexe va et vient au rythme des mots qui défilent sur l'écran... j'aime te savoir si excitable et excité par mon imagination... 
...et tu jouis.
A ce soir mon bel amant...

17 décembre 2008

Mes pensées s'envolent... (oui ! je sais, encore...)



Nous sommes nus, déjà ivres de nos odeurs de sueurs mélées. Un doigt pénètre ma chatte, un second mon cul puis comme si ça ne suffisait pas, sa langue vient jouer sur mon clito... Aussitôt, je décolle... je jouis, encore, et encore, et... 
Je pourrais conclure un pacte avec le diable pour rester ainsi l'éternité...

1 + 1 = 3



F. est sensuel, il me parle de mes fesses et nous faisons l'amour.  
Je l'aime pour la légèreté, les frôlements, les caresses, la douceur, la lenteur, la saveur, les jeux , ses attentions, son imprévisibilité, son humour, son sens du partage, ses yeux qui brillent...


B. est sexuel, il me parle de mon cul et ensemble nous baisons. 
Je l'aime pour la virilité, son animalité, sa façon de mettre la langue PARTOUT, la précipitation, la force, sa douceur - aussi ! -, le mâle (sans rien de péjoratif... bien au contraire !), ses yeux qui brillent...

Bien sur que non ! Je ne choisis pas....

15 décembre 2008

15H01 - Hôtel Mercure



Nous avions tellement faim l'un de l'autre après cette longue attente que moins de dix minutes après avoir ouvert la porte de la chambre 101, je sentais déjà sa queue cogner au fond de mon sexe ... lui aussi semblait tenaillé par un désir pas moins grand que le mien ...
Les retrouvailles consommées, nous avons pu prendre notre temps pour la suite ...

14 décembre 2008

Un p'tit tour sur ma moto ?



Avec mon bas, mes mains sont attachées derrière mon dos. Avec mon foulard noir, mes yeux sont bandés. J'avais déjà joui de son sexe et de la situation quand il a enfilé sa queue entre mes lèvres pour que je puisse recueillir sa semence dans ma bouche. Son sperme a jailli... sirop gouleyant. 
Juste me délecter de ce bel instant !

11 décembre 2008

C'est grave docteur ?



J'ai un rendez vous, avec un homme, dans trois jours. Je le sais déjà depuis un moment. Or, je sais que je vais vivre ces trois journées d'attente dans un état d'excitation croissant. 
Au fur et à mesure que le moment d'être dans ses bras approche, mon esprit se connecte encore plus à mes sens, à mon corps, à mon sexe ... je vis ces derniers instants dans un état mental libidineux ou tout - absolument tout- ce que je vois, ce que je fais me ramène au sexe... vous imaginez dans quel état je suis quand mon amant pose enfin les yeux sur moi ?

10 décembre 2008

Dis, raconte-moi une histoire...



Avec une lenteur toute mesurée et en le regardant dans les yeux je me suis dévêtue. Mon regard vrillé dans le sien j'ai commencé à me caresser en commençant par mon cou. Ses yeux ne quittaient pas mes mains qui sont arrivées sur mon sexe... elles ont commencé à me donner du plaisir. Alors, il s'est mis à me parler d'une voix rauque débitant d'un ton monocorde tous les délicieux outrages qu'il me ferait subir ensuite. Ivre d'impatience j'ai joui sans qu'à aucun moment mes yeux ne se soient détachés de lui.

9 décembre 2008

Qui l'a volée ?



Délicatement, il a épluché l'orange, il en a extrait un quartier qu'il a saisi entre ses lèvres. Je me suis précipité goulument sur sa bouche... J'ai senti couler dans ma bouche le suc de ces frêles diverticules et avec lui la promesse d'autres jeux sexo-gustatifs dans quelques heures... un autre quartier ?

6 décembre 2008

Ce matin,



je me lève en pensant à la caresse de ses mains sur ma peau, la douceur de ses baisers dans mon cou, la fièvre que ses mots provoquent en moi, la parfaite musculature de son corps, la joliesse de sa queue que j'imagine déjà palpiter dans ma bouche et remplir mon ventre, l'excitation qui monte lentement, très lentement jusqu'au paroxysme, l'impression qu'avec lui c'est sans cesse la première fois... vivement cette nuit...

3 décembre 2008

De tout poil



Je suis allongée sur le dos... il empoigne mes fesses et les amènent vers sa bouche. Il commence à me lécher la chatte, le cul et je contemple, dans la pénombre de la chambre d'hôtel, la bouche de cet homme affairé, et je contemple, amusée le mélange des poils de sa barbe et de ceux de mon pubis... repartira-t-il avec les poils de mon sexe et moi avec les siens ? Superbe point de vue pour mon regard voyeur...

1 décembre 2008

Un ange passe...



Je me suis mise à 4 pattes devant lui, il a introduit doucement son sexe dans le mien. Là, en une danse d'une tendresse infinie, cet homme d'habitude si brut et brute m'a baisée avec une douceur comme je n'avais jamais vue ... le temps s'est arrêté sur nos deux corps soudés l'un à l'autre.

27 novembre 2008

Moi ! Je relève le défi



m'a t-il dit comme ça ...
Quand j'ai été déshabillée par lui, il a entrepris de me bander les yeux. Il m'a calée contre le mur. J'ai senti son souffle dans mon cou et il a commencé à me parler. Sa voix chaude et suave a déversé à mon oreille un flot d'insanités. Mon sexe commençait à ruisseler quand une bouche s'est posée dessus... et tandis qu'il continuait à m'exciter par sa seule voix une langue experte et gourmande m'amena lentement vers le plaisir tant espéré... 
Plus tard il ôta délicatement le bandeau qui recouvrait mes yeux, me sourit avec malice avant de commencer à me lécher lui... aussi.

24 novembre 2008

En aparté



"Viens par là que je te lèche..."  me souffle-t-il à l'oreille. 

NON ! 

Laisse-moi te sucer en paix et jouir du seul plaisir de ta queue dans ma bouche, roseau des mille délices sensoriels et sensuels. 
Mais je ne peux pas te dire tout ça... je ne parle pas la bouche pleine.

20 novembre 2008

Je vous mets au défi ...



... de me faire jouir avec , et seulement avec votre bouche. Votre langue et vos mots... 

17 novembre 2008

J'ai faim (très faim)



Il est des moments où l'envie du sexe des hommes est tellement forte que je sens mon propre sexe... du matin au soir. 
Je suis droguée par ma propre odeur, envoûtée par cette fragrance entêtante.
Je me demande bien pourquoi les hommes de la rue se retournent sur moi et me regardent ainsi avec envie et lubricité ... 
Les hommes sentent-ils le sexe des femmes (en chaleur) ?

16 novembre 2008

Dialogue avec mon vieux pote



l'ami : " ... et les amours, ça va ? "
moi : " Plus que jamais.  Je vois toujours mes deux amants. "
l'ami : " Tu t'es casée quand même à ce que je vois... je te l'avais bien dit !"
moi : " Hum... non justement je chasse toujours... des hommes d'une nuit par-ci, par-là. Et puis surtout j'ai un troisième amant."
l'ami : " Et qu'est-ce qui fait la différence ?"
moi : " C'était un plan d'une nuit dans un hôtel, et bien, au petit matin on a eu l'impression tous les deux qu'on était loin d'avoir fait le tour de la question... donc on s'est revu ! Et toi, les amours ... ?"

15 novembre 2008

Quand les grands esprits se rencontrent



Quand le plan Q vire de bord.... nous nous sommes dit que nous étions restés sur notre faim après cette première nuit 100% sexe .
Alors il y a eu un deuxième rendez-vous. 
Il a apporté du champagne, des verres, des chocolats. 
Je suis venue avec de la jolie musique à écouter...
des préservatifs et du lubrifiant. 
Et... Franchement ? 
On a encore faim !

12 novembre 2008

Alors, docteur ?



L'amour me transforme ... et pas en princesse !
Dans ses bras, je me perds, je me distille, je ne suis plus rien, plus rien d'autre qu'un morceau de chair sans âme ! Pi-to-ya-ble ! Et plus encore de me voir dans cette ... béatitude.
Sans lui, je divague, je me perds plus encore dans les recoins de mon imagination, de mes pérégrinations maladives mais je ne m'y complais pas  ... JE VEUX SORTIR DE CE MARASME. 
J'ai besoin d'avancer encore vers un ailleurs et pas de rester engluée ici !

5 novembre 2008

Et par là ?



... et quand il m'a dit "J'ai envie de mettre ma queue dans ton joli p'tit cul",  je me suis entendue lui répondre : "Non, mon cul je le réserve pour un seul homme..."  No comment.

27 octobre 2008

Déshabillez-moi...



J'enfile mes Converses rouges... je me regarde dans la glace. Dégaine d'adolescente... Bah c'est les vacances ! 
Sur les Converses un pantalon noir un peu baggy, un peu trop gros. 
Au dessus du pantalon, un sweat turquoise avec un bel imprimé dans le dos.
Il fait froid ce matin, je mets une petite doudoune noire.

Ouais, ça ira, prête pour aller chercher ma baguette de pain. Je descends dans la rue. L'air frais me rafraîchit les pommettes. Et en marchant sur le trottoir, je profite de la douce sensation de sentir mes jambes gainées de bas noirs sexy, de mes fesses libres sous le tissu du pantalon qui n'offre qu'un frêle rempart contre la fraicheur...
Ne jamais se fier aux apparences...

26 octobre 2008

Le plaisir à l'état brut



... et tandis qu'il me chevauche sans ménagement il glisse un doigt dans mon cul. Cette caresse exquise aiguise encore mes sens  alors que je suis déjà dans un état d'excitation proche du paroxysme. Alors sa queue sort de mon sexe pour se planter dans mon cul offert. Chaque coup de rein m'écartèle toujours plus et ma raison cède petit à petit. Le plaisir est tellement fort que j'ai l'impression que je vais m'évanouir. Les ondes de plaisir qui prennent naissance dans le bas des reins parcourent tout mon corps par saccades. Dans un cri, presque un hurlement, je jouis du sexe qui sonde toujours mes entrailles. Peu à peu je reviens sur terre, le retour est difficile après une telle extase !

21 octobre 2008

Audrey Hepburn is not dead.



J'attends là dans le hall désert d'un hôpital quand elle apparaît. La classe et l'élégance faites femme. Elle est grande, mince, très mince. Elle ne porte que du noir.  Un  petit pull avec un col V aux proportions idéales , une jupe droite , des bas noirs - cette femme ne peut pas porter de collants - , des mocassins très plats. Elle tient un sac ... noir.
Pour tout bijou elle n'a qu'une grosse bague noire à l'annulaire de la main droite. Sous ses cheveux noirs et courts je contemple  sa peau dorée mais je distingue mal son visage penché vers la réceptionniste. Je l'entends qui demande le numéro de la chambre d'un homme... son amant ?
Il est des femmes qui déclassent toutes les autres... mais qu'il est bon de les admirer ! 
Si j'aimais les femmes, j'aurais tout fait pour que cette beauté froide soit ma maîtresse.

19 octobre 2008

I remember



J'ai 90 ans. Je suis seule. 
Et pourtant ma vie n'a jamais été aussi remplie. 
Chaque jour qui passe me replonge avec délice dans ma vie passée. Ma liberté (tardive !) et les amants qui ont partagé mes rêves et mon lit remplissent mes jours de vieille femme de souvenirs tendres de cette période faste ou je croquais la vie et les hommes avec légèreté...

15 octobre 2008

Sur l'écran noir de mes nuits blanches



Le film était déjà commencé, dans le noir nous avons trouvé deux places juste au milieu de la salle bondée. Nous nous sommes assis, à ma gauche se trouvait un homme qui portait son regard sans ciller sur l'écran où défilaient les images du film. Au bout d'un moment, mon homme s'est rapproché de moi. Ses doigts ont commencé à jouer sur mon bras puis ils se sont emparés de mon sein, je l'ai senti se raidir sous l'effet de cette caresse inattendue... je n'ai pu retenir un soupir. Alors les doigts ont continué leur exploration. Ils se sont faufilés sous mon Tee Shirt pour peloter mes seins sans qu'aucune étoffe ne fasse obstacle à cette caresse. J'ai fermé les yeux, savourant cet instant délicieux. Les doigts de mon ami pincaient mes mamelons puis les ont abandonnés pour se diriger vers mon ventre. Il a déboutonné mon pantalon et sa main s'est immiscée  dans mon sexe brûlant. Je l'ai aidé du mieux que je pouvais en m'avançant le plus possible au bord du siège. Le temps était suspendu à cette caresse déplacée dans ce lieu ! Mon excitation était si forte que je fus aussitôt trempée... Ma respiration s'est accélèrée, lui qui me connaît si bien, il savait que je ne sais pas avoir d'orgasme sans manifester mon plaisir de façon bruyante ! J'étais à l'agonie, je me mordais les lèvres pour ne pas crier. Au moment précis où j'allais jouir, j'ai tourné la tête vers la gauche. Les yeux de l'homme d'à côté avaient quitté l'écran pour regarder les soubresauts de la main qui fouillait mon ventre. Alors, dans un râle étouffé, j'ai joui sous le regard d'un inconnu tandis qu'un filet de sang m'emplissait la bouche. La main s'est retirée, me laissant pantelante et à nouveau subjuguée par l'écran et le couple qui s'embrassait sous mes yeux. 

12 octobre 2008

Des goûts et des couleurs...




J'aime les hommes... grands, petits, laids, beaux, minces, athlétiques, musclés, poilus, imberbes, chevelus, chauves, pas très jeunes, dans la fleur de l'âge ( quelle expression à la con... ) mais je déteste le laisser-aller, le ventre (trop) mou, l'oeil terne, les doigts jaunis, le manque d'allure, le cheveu filasse... messieurs vous qui savez si bien prendre soin de vous ... merci

8 octobre 2008

Don't clito please



Et il plonge vers mon sexe décidé à me faire jouir du bout de la langue. Peine perdue, le plaisir ne vient qu'avec "l'intromission d'un corps étranger" dans le ventre... 
Oui... ? Juste quelques doigts - fort habiles - ou un sexe... pas besoin d'en faire des tonnes ni d'avoir recours à toute une panoplie latéxée !

5 octobre 2008

D'eau et de sel mêlé



La porte s'ouvre lentement sur lui. Je le dévisage lentement puis me jette avec avidité sur sa bouche. Le temps suspend son vol dans la fièvre de ce baiser. Nos langues emmêlées se jouent l'une de l'autre, se sondent , se livrent, se retirent. Je m'agrippe à lui comme si ma vie en dépendait.
Pour joindre le geste à l'agréable, sans dessouder nos lèvres, sa main s'immisce dans mon pantalon, deux doigts se faufilent à travers la mince barrière de mon string et s'enfoncent dans mon sexe ruissellant. 
Le plaisir monte vite, trop vite, je jouis sans avoir été libérée de ce baiser enfiévré, quand nos lèvres se séparent il m'introduit brutalement les doigts dans la bouche. Je déguste alors la saveur de ma propre intimité ce qui entraîne aussitôt la lubrification de mon sexe... Divine essence de ma jouissance.

3 octobre 2008

C'est l'histoire...



C'est l'histoire du verre à moitié vide ou à moitié plein selon son positionnement face à la vie en général ... il y a  maintenant longtemps,  j'ai fait mon choix ... le verre est toujours plein !  La vie ne s'en porte que mieux à travers une visison positive envers et contre tout. Alors tout ça dans la vraie vie ça marche à 110 % quand le ciel est gris, quand les autres font grise mine, moi j'affiche toujours mon sourire (même pas) de circonstance. Où ça se complique, c'est quand il s'agit de l'Homme. Il distille sa disponibilité au compte-gouttes et au lieu de me réjouir de ses moments de partage je ne retiens plus que le manque, l'absence ... le verre est désespérément (presque) vide... .

2 octobre 2008

Gouttière



Sûrement une des zones les plus touchantes chez l'homme... enfin j'aime tout chez les hommes ... avec une tendresse particulière pour ce morceau de peau sur l'os...

29 septembre 2008

La montée du désir ou les délices de la rencontre.



Et là, la rencontre se fait. Je suis prête pour venir au devant de l'Homme choisi sur un site (dont le nom commence par -M- et fini par -C- pour ne pas le nommer) et dont les termes du rendez-vous ont été fixés... par moi. Passé le premier moment de surprise - il y a toujours un décalage entre le virtuel et le réel - et les premières effusions, les échanges peuvent débuter. Immédiatement à mon aise, j'adore jouer avec l' Homme - pas par moquerie mais par jeu véritable - faire monter lentement le désir, voir si la mayonnaise prend. Et c'est vrai que le plus souvent, elle monte bien ... je manie bien le fouet. Je fais feu de tout bois, l'Homme que j'ai choisi est - toujours  - un être d'exception et je sais déjà, alors que l'apéro n'est pas commandé, si je finirai la nuit dans son lit ou si ce soir je rentrerai me coucher sa-ge-ment dans mon si grand lit.

26 septembre 2008

Bon appétit !


Après le sexe et ses plaisirs vient immédiatement après celui de la bouffe. A nul autre pareil, le plaisir de la nourriture est infini, sans cesse nouveau et pourtant tellement dépendant des sens , gustatif, olfactif...
Plus encore que manger OU baiser, manger ET baiser à travers des jeux sensuels, sensitifs, sensoriels ouvre une gamme de plaisirs inédits, infinis où toutes les variations sont possibles : sucer le sexe d'un homme avec un bonbon fort dans la bouche, avec une boisson glacée ou bouillante, avec des fruits ou autres... Enfiler dans son sexe des morceaux de fruits et attendre qu'une langue habile les repêche, offrir de ses doigts à manger à son partenaire, écraser, malaxer sur nos corps toutes sortes d'aliments, s'embrasser et encore et encore en dégustant différents nectars ... hum je vous laisse, tout ça m'a donné faim...

25 septembre 2008

Félicité



Les corps, dans un ballet dont la représentation est unique, se mêlent, se frôlent, se touchent, se pénètrent, ondulent, s'opposent, s'attirent, se remplissent, se fondent l'un dans l'autre, s'agrippent, se frottent, dansent, bougent, nagent, volent, caressent, se caressent, virevoltent, s'emboîtent, se lient, se recherchent, se visitent, vibrent à l'unisson. 
A l'instar de deux libellules, les corps des amants se rejoignent dans un ballet dont l'apogée est la jouissance dans l'abandon des corps exsangues. Le matin retrouve les amants endormis dans les bras l'un de l'autre. Plénitude.

23 septembre 2008

L'amour...



... se passe de commentaire.

22 septembre 2008

Ni dieu, ni jouet



De sex toy je n'ai besoin... J'ai à l'extrémité de chaque bras 5 doigts de fée qui me font grimper aux confins de l'orgasme à chaque envie. Mes envies reviennent si souvent... Un doigt ici, clito impatient, un autre là chatte lascive... mes désirs se font et se défont au gré de mon habileté. Tantôt lent, tantôt rapide, carrément déchaîné, le rythme de la masturbation me fait atteindre immanquablement la jouissance. J'aime mes doigts, je leur rend bien tout le plaisir qu'ils me procurent.

21 septembre 2008

Le sang des autres



J'ai le coeur qui saigne
Je croyais pas que c'était possible
Chaque goutte versée me délite peu à peu
La raison me quitte
Je sombre dans la folie
L'absence de l'autre lacère chaque fibre
Du myocarde
Je me meurs 
Evanescence

20 septembre 2008

J'ai fait l'amour avec Quasimodo


Il était franchement laid, très gros, pas très intéressant
Et pourtant, 
J'ai passé la nuit dans ses bras
A jouir sous ses doigts habiles 
A être pénétrée par sa queue courte et trapue
Désir de l'extase, plaisir jamais assouvi
Hum, encore

A la claire fontaine...




Il m' a poussée contre le mur et sauvagement sa langue a pris possession de ma bouche. Ses baisers ont muselé les derniers vestiges de ma conscience. Ses mains ont glissé vers le bas et des doigts, deux, trois, se sont introduits sans ménagement dans mon sexe brûlant. Ils ont fouillé sans complaisance mon ventre qui sous l'effet de la jouissance et de spasmes a déversé des flots d'un liquide chaud et odorant. Je patauge dans les miasmes de mon plaisir, mes jambes ne me portent plus, je défaille ...

17 septembre 2008

Vous entrez dans la quatrième dimension



Au petit matin,
Sortir de la chambre d'hôtel 
Accompagnée de l'homme
Entendre... les conversations s'arrêter
Tous les yeux masculins - pas une femme dans l'assemblée - se posent sur moi

Sourire jusqu'aux oreilles
Je suis une salope
Je jubile

Ni plus, ni moins



Je veux tout
Le haut du panier
Etre la favorite du harem
Le beurre, l'argent du beurre et le crémier

Je suis une fleur qui ne sait être fleur parmi les fleurs
Je ne peux me contenter du lot commun

Par amour je l'ai largué
Il m'a laissé dans le même panier
Ni plus, ni moins
Je ne pouvais pas supporter ça... ne pas être différente à ces yeux.

16 septembre 2008

Le mot de la fin






Je l'ai largué hier soir.
Je l'aime.
Je vais crever.
Ce soir je vais me faire sauter.



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