5 octobre 2008

D'eau et de sel mêlé



La porte s'ouvre lentement sur lui. Je le dévisage lentement puis me jette avec avidité sur sa bouche. Le temps suspend son vol dans la fièvre de ce baiser. Nos langues emmêlées se jouent l'une de l'autre, se sondent , se livrent, se retirent. Je m'agrippe à lui comme si ma vie en dépendait.
Pour joindre le geste à l'agréable, sans dessouder nos lèvres, sa main s'immisce dans mon pantalon, deux doigts se faufilent à travers la mince barrière de mon string et s'enfoncent dans mon sexe ruissellant. 
Le plaisir monte vite, trop vite, je jouis sans avoir été libérée de ce baiser enfiévré, quand nos lèvres se séparent il m'introduit brutalement les doigts dans la bouche. Je déguste alors la saveur de ma propre intimité ce qui entraîne aussitôt la lubrification de mon sexe... Divine essence de ma jouissance.

4 commentaires:

Anonyme a dit…

Cercle vicieux : et de nouveau sa main plonge entre vos lèvres ruisselantes.
A moins que ce ne soit un autre baiser enfiévré qui vienne vous libérer...
La vie est un éternel recommencement.
L'amour aussi.
Se faire plaisir, lentement, longuement, sans fin.

L'homme assoiffé.

Victor Vilain a dit…

J'ai déjà écrit ça quelque part. Pardon, ne vous en déplaise, avec mes mots de malotru, non avec votre directe mais délicieuse manière de dire.

L singulière plurielle a dit…

@ Boris Gudlov
je ne m'en offusque pas ... vos mots de malotru sont un ravissement... le rouge me monte aux joues !

L singulière plurielle a dit…

@ amfortas
où est le vice ... je n'en vois point ... :-))