21 octobre 2008

Audrey Hepburn is not dead.



J'attends là dans le hall désert d'un hôpital quand elle apparaît. La classe et l'élégance faites femme. Elle est grande, mince, très mince. Elle ne porte que du noir.  Un  petit pull avec un col V aux proportions idéales , une jupe droite , des bas noirs - cette femme ne peut pas porter de collants - , des mocassins très plats. Elle tient un sac ... noir.
Pour tout bijou elle n'a qu'une grosse bague noire à l'annulaire de la main droite. Sous ses cheveux noirs et courts je contemple  sa peau dorée mais je distingue mal son visage penché vers la réceptionniste. Je l'entends qui demande le numéro de la chambre d'un homme... son amant ?
Il est des femmes qui déclassent toutes les autres... mais qu'il est bon de les admirer ! 
Si j'aimais les femmes, j'aurais tout fait pour que cette beauté froide soit ma maîtresse.

4 commentaires:

Anonyme a dit…

les beautés froides sont la promesse d'un feu au chaud du lit

L singulière plurielle a dit…

@ waid
... ou comment ne jamais se fier aux apparences

Anonyme a dit…

Chère L, Audrey n'a rien d'une beauté froide, c'est La beauté et une beauté bien vivante.

L singulière plurielle a dit…

@ nicocerise
je la vois ainsi, belle terriblement, et tellement distante qu'elle en devient froide